Selon une étude menée auprès d’un échantillon de 1050 français agés de 18 à 55 ans, par l’institut de sondage Toluna, 73% de la population consultée considère que la SQVT (Santé et Qualité de Vie au Travail) est aussi importante que le salaire.

Pour 66% d’entre eux, les mauvaises conditions (ambiance, bruit, ergonomie de l’espace de travail, désengagement) nuisent à la performance.

Par ailleurs, l’étude sectorielle 2019 du cabinet Mozart Consulting et Apicil sur les données 2017, révèle un IBET* (Indice de Bien-Etre au Travail) en baisse avec 0,73.

Par convention, l’indice de « bonne pratique » commence à 0,85. L’objectif affiché est de pouvoir bien faire son travail, être au travail et générer du sens .

Ce guide normatif se construit à partir d’indicateurs sélectionnés de manière collaborative par 3 collèges: la direction, le management et les élus. L’indice permet d’évaluer sur une échelle de 0 à 1 le risque socio-organisationnel au sein de l’entreprise.

Cependant, en 2019 cet outil décisionnel révèle une dégradation de la valeur ajoutée de 27%.

En effet, le coût du mal-être au travail en hausse est désormais estimé à 14 580 euros par an et par salarié (+9,3% avec 2018) dont 20% est incompressible.

En 2018, les mauvaises organisations du travail sont la première cause de dégradation de la compétitivité des entreprises du secteur privé .

Répartition des coûts selon l’étude de 2019 :

  • 22 % : absences (accidents du travail, maladies professionnelles, absentéisme)
  • 48 % : ruptures de contrat (du fait de l’employeur)
  • 30 % : désengagement des salariés (démissions, ruptures conventionnelles, présentéisme).

Toutefois, les entreprises qui entament une action sur la SQVT ont la possibilité de récupérer  44% minimum des coûts compressibles qui pour l’essentiel sont liés au désengagement réciproque employeur/salarié.

L’IBET© mesure la performance sociale de l’entreprise, l’EBIT ou résultat d’exploitation mesure la performance économique. Les deux reflètent la performance socioéconomique de l’entreprise.

Sachant qu’un point d’indice IBET gagné représente 1% de la masse salariale en coûts directs et indirects, les gouvernances d’entreprises prennent conscience de l’enjeu à s’intéresser à l’organisation et à la SQVT. Il s’agit bel et bien d’une démarche gagnant-gagnant qui ouvre la porte au dialogue social et qui est un levier de performance responsable tangible.

Ainsi, agir sur l’organisation et sur la Santé & la Qualité de Vie au Travail c’est contribuer à donner du sens, à favoriser l’engagement et à optimiser la performance de l’entreprise.

Sources: Etude sectorielle .Les grands résultats de l’IBET 2019 WillBe Group

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